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FORUM aux QUESTIONS sur Samshoblo

1. Questions et suggestions d'ordre général sur les rubriques de www.samshoblo.org

   

 

 

2. Questions réponses relatives à l'entrée de la Géorgie dans la C.E.E etdans l"OTAN

Reçu de Ramaz Papouachvili le 6 mai 2024

Othar

A force de fabriquer un nouveau "Maîdan" des provocateurs sont en train de fabriquer une deuxième Ukraine dont la Géorgie ne se relevera pas !  On y retrouve toute la haine et la bétise de certains qui pensent que l'Europe veindra au secours de la Géorgie ! mais ils pourront dire "vous voyez on avait raison le gouvernement était pro-russe" alors qu'ils sont les responsables des provacations.

Je te communique mon analyse qui est envoyé aux médias et diverses organisations. je ne sais pas si "shamshoblo" le publiera;

Ramaz


Ma réponse à Ramaz le 7 mai 2024

Ramaz

Ce que je te propose :

OK pour publier sur samshoblo dans la rubrique Forum.

Je respecte ton point de vue et je ne suis pas ton censeur.

Si tu n’es pas trop contrarié donne-moi ton oK

Gkocni

Othar


Feu vert de Ramaz  le 8 mai 2024

 

Gamajoba Otar,

Je te remercie pour ta proposition de faire paraître mon texte dans ton forum. C'est un signe de démocratie qui t'honore. Tant mieux s'il y a des oppositions pourvu qu'elles apportent aux débats et permettent de faire avancer les choses. Ce petit pays qui est le notre aussi est encore fragile, sa société en pleine mutation et avec des voisins très méchants? L'équation est difficile et c'est aussi à nous  élevé en Europe d'apporter des éléments de réflexions.

Kotsni

Ramaz


A l’attention des médias concernant les informations controversées sur la Géorgie.

Je vous prie de trouver ci-dessous, une analyse dont le but est de contribuer à mieux comprendre  les évènements en cours.  Il est regrettable que ce petit pays fasse l’objet  d’informations inexactes dans un contexte géo politique dangereux. Cela contribue à le déstabiliser avec des conséquences graves .     

Le lundi 29 Avril à Tbilissi  s’est déroulée  une manifestation suivie  par un nombre considérable de citoyens. Cette manifestation s’est voulu une réponse à tous ceux qui s’échinent à commenter dans les médias occidentaux la situation politique du pays et en particulier  le « copié-collé » concernant son gouvernement pro-russe « qui ne se cache pas de vouloir ramener le pays dans le giron russe » ! (sic)

Il n’y a pas de « pro russe » en Géorgie qui a subit 2 siècles de domination dont 70 ans de communisme. L’analyse de Jean-François Colosimo est exacte ; « Pour s’inféoder une nation, un empire doit supprimer son indépendance tout en lui laissant son identité folklorique, neutraliser sa résistance  tout en lui abandonnant son droit coutumier, dissoudre son élite tout en lui permettant d’adopter les mœurs de la caste gouvernante en lui interdisant d’y accéder » On ne sort pas sans douleurs de telles épreuves, la Géorgie a eu son lot, il serait bon de ne pas occulter les drames et les sacrifices qui marquent encore les mentalités.

Permettez, moi qui suis le cours des évènements en Géorgie depuis longtemps, bien avant  l’effondrement de l’Urss et le renouveau de sa souveraineté, de corriger l’analyse propagée par des forces et des médias unis dans une même complicité, sans rien connaitre de son histoire, sa langue et sa culture et le plus souvent sans y avoir mis les pieds !

 

L’attirance vers l’Europe est fondée. Elle est légitime au regard de ses racines culturelles, morales, spirituelles, « par son histoire et sa géographie » (Charles de Gaulle)

Jean – François Revel a écrit très justement : «  La liberté c’est la fête » Les géorgiens sont conçus pour la liberté ! La grande majorité  des géorgiens espèrent le rattachement à l’Europe comme une branche fraternelle d’une même civilisation et ainsi participer à la modernité du monde.

Cependant, on ne déménagera pas la Géorgie. Là où elle se situe marque son destin depuis la nuit des temps et le ressac des empires. Chacun y a laissé son emprunte, le plus souvent dramatique. Il a fallu survivre. La situation actuelle ne garantit rien. Entre la Russie qui lorgne sur ses intérêts stratégiques proches, une Turquie, l’œil sur la Caspienne et l’Asie sunnite, l’Iran chiite et belliqueuse, tout cela constitue une zone de pressions qu’il faut gérer avec sagesse et prudence. L’Europe est loin et ne constitue pas, à l’instant hélas, une puissance militaire assumée capable de lui garantir une solidarité active  En outre, de 27 membres à 36, l’efficacité de ses décisions nécessite une refonte de ses traités, quant aux USA nul ne sait aujourd’hui ce que serait sa volonté d’engagement. Alors, de grâce, laissez le gouvernement manœuvrer aux mieux des intérêts du pays et de la paix. Nous avons eu déjà deux interventions russes qui se sont traduites par l’exil de 250 000 géorgiens de leurs terres d’Abkhazie et d’Ossétie occupées par la soldatesque.

Il faut croire que 80 % des géorgiens veulent l’Europe, mais pas un ne souhaite une nouvelle guerre. L’Europe donnerait des conseils et quelques obus mais c’est autre chose de donner son sang. Nous n’avons pas besoin d’une seconde Ukraine, n’en déplaise à la cohorte des analystes, docteurs médiatiques en stratégies. Aujourd’hui, la Géorgie reconstruit ses routes, son économie, sa vie sociale. Ses artistes, ses sportifs sont l’expression du dynamisme du pays et produisent une brillante promotion. Nous sommes loin des luttes politiques intestines autour de l’ancien président Saakashvili, un spectacle navrant orchestré par un lobby américain (Arkena) et financé par des intérêts contraires au pays.

Ne vous faites pas le rapporteur des soupirs amourachés et impatients des géorgiens pour l’Europe qui pour l’instant n’a fait qu’entrouvrir sa porte sous conditions. Faire Europe n’est pas l’affaire du seul gouvernement mais la maturité de la société. La jeune génération qui n’a pas connu le monde soviétique ignore les réalités vécues dans ce régime idiot et assassin que fut l’Urss. Elle se heurte à celle née sous ce régime et qui en connait les perversions. Il y a là un clivage de générations qui peut être dangereux pour la cohésion du pays mais, plus grave servir de prétexte à Poutine pour intervenir au nom de la stabilité du Caucase. L’attitude de la présidente, Salomé Zourabichvili, prenant fait et cause contre la loi controversée  apporte son soutien à l’opposition et défie le gouvernement. Jeu pervers non dénué de projet électoraliste, cette occidentale, plus française que géorgienne, qui doit son accession, aux millions de « l’oligarque Ivanishvili » sort de son rôle constitutionnel de tempérance. Ce comportement aggrave un clivage culturel dans une société fragilisée par des courants antagonistes.

Les géorgiens forment un vieux peuple qui renaît dans sa souveraineté retrouvée mais dans une situation qui fut en tout point dramatique sur le plan social et économique. La démocratie se décrète, mais  sa pérennité demande un niveau de maturité que seul un développement économique soutenu peut consolider. C’est le travail de ce gouvernement gestionnaire et pragmatique- assez inspiré par l’exemple singapourien. Cela devrait être aussi celui des ONG ou officines qui financent des structures destinées, en principe,  à proposer, instruire, communiquer sur les règles d’une démocratie sereine, apaisée, former des intelligences  utiles au pays. Au lieu de cela, on y trouve critiques, délires et financements occultes au profit des oppositions dont un nationalisme, haineux aux méthodes brutales et provocantes. Il est patent que des provocations instillent des procès en suspicion vers les médias jusqu’aux instances européennes « qui s’inquiètent !»

La loi en discussion sur les financements étrangers des organisations politiques ou des ONG a provoqué un nouveau procès contre « la loi russe » slogan habile qui exploite l’imagerie « pro russe » du gouvernement. Ces manipulations  sur un thème provocateur tout comme les exigences de modernité sociétale (homosexualité, Gay Pride, mariage pour tous)  ont provoqué dans l’opinion géorgienne un trouble  voir un malaise sur la notion des valeurs prônée par les «professeurs en modernité » La société géorgienne encore très imprégnée de ses traditions à qui elle doit sa survie, accepte mal de les transgresser. Il faudra du temps et il faudra surtout que les évolutions réclamées comme un test de modernité aient fait leurs chemins  alors que nous sommes nous-mêmes, occidentaux, en questionnement.             

Pour comprendre les peuples qui ont subi l’Histoire il faut ressentir combien les traditions, la culture, le poids de la religion, les us et coutumes ont servi de ciment pour maintenir envers et toutes les épreuves une identité vivante à l’intérieur des familles et l’éducation des enfants, De bonnes âmes voudraient que par décret, toute cette imprégnation se métamorphose en une société européenne, ses règles et ses pratiques.  

 La position des médias occidentaux ou du Parlement européen guidée par de nobles  discours est vexatoire, et particulièrement contreproductive. Elle nie le rapport à l’histoire. Loin d’être passéiste le peuple géorgien fait parti du socle de notre société européenne, humaniste, si particulière. Le danger serait que l’évolution de notre modernité, la recherche aussi légitime qu’indispensable de la puissance nous fasse perdre le fil de nos fondamentaux au profit d’une société séduisante mais  apatride à nos valeurs.

 Un responsable de l’Union Européenne a demandé si l’Europe avait besoin de la Géorgie.

Signe de condescendance  d’une puissance en projet mais encore inabouti ! Mais la question a été posée comme l’incapacité a assurer le chapitre 4 de l’Union. 

La Géorgie est la porte de l’Europe vers l’Asie, une des « routes de la soie » aujourd’hui saluée. Point de passage des invasions la Géorgie comprend mieux que d’autres  les cultures et les intérêts qui l’entourent. Elle peut apporter à l’Europe une analyse plus fine des situations. Elle tente de sauvegarder une position de neutralité entre des forces concurrentes dans un Caucase instable.

Cependant, ce couloir entre l’Europe et l’Asie devenu si important depuis la guerre en Ukraine est un point stratégique. Il l’est pour tous, La Russie mais aussi les Etats Unis qui aimerait en faire une base, Téhéran n’est qu’à 800 km ! Sans compter l’Union Européenne pour le pétrole et gaz de la Caspienne. La Géorgie doit donc s’arque bouter sur son principe de neutralité afin de  ne légitimer aucune intervention extérieure et dans le même temps faire face à toutes les provocations et manipulations dont les évènements actuels sont la manifestation. Il est indispensable d’éviter de mettre de l’huile sur le feu par des analyses faussement savantes.

Fille de la Grèce antique, de Prométhée et de la Toison d’Or, la Géorgie est l’une des sources   de notre monde, un monde de la vigne et du vin où l’empathie, l’hospitalité, la racine chrétienne, le partage restent vivant. Sa place est en Europe. Reste à fixer son niveau d’intégration et le temps de sa mise à niveau. Alors un peu de patience. Ce peuple a de vraies qualités. Il faut lui faire confiance.

                                                                                                                                                    M.R. Papouachvily

PS :       1 -  A fin de couper court à la facile mais efficace accusation de « gouvernement pro-russe » érigée  en fanion de la démocratie il est  rappelé que les centaines de milliers de jeunes russes qui ont  quitté leur pays ont trouvé refuge en Géorgie. Ils ont été accueillis comme des personnes en danger. Il est nécessaire de le rappeler.  

               2 – Un mot sur Bizina Ivanishvili : L’homme, d’un milieu modeste hors de la « nomenklatura »  il a fait sa fortune lors de l’effondrement de l’Urss dans un commerce rendu très profitable par la convertibilité du rouble = 1 $ réservés à certains produits sélectionnés par les E.U. principalement.

Incontestablement il fut dans le cercle qui amena Poutine au pouvoir. Il  a vendu ses actifs russes et comme beaucoup il aurait pu refaire sa vie dans un des Paradis connus. Il a décidé de rester en Géorgie et d’y consacrer une grande partie de sa fortune, comme un chalenge personnel. La Géorgie lui doit La nouvelle cathédrale de Tbilissi, la réhabilitation d’innombrables  églises et monastères, les théâtres, l’Opéra, les musées, les subventions aux agriculteurs, la liste civile pour de très nombreux artistes et aux fédérations sportives  et l’Université de Technologie Internationale (1 milliard de $) à Koutaîssi , 2° ville du pays. 

Il y a un attachement viscéral à la terre natale des géorgiens que l’esprit matérialiste occidental a du mal à admettre tout en l’assimilant aux oligarques russes dont la richesse choque. Bizina Ivanishvili a créer un parti « le rêve géorgien » Depuis 2012, les électeurs lui ont fait confiance par 2 fois face à une opposition éclatée, pour une part très nationaliste vulgaire et violente.  Il a fait élire la présidente Salomé Zourabishvili parce qu’elle est d’origine française, parce qu’elle est une femme, symbole de la culture géorgienne, parce que son expérience de diplomate pouvait être utile au pays. Ce choix, d’un coût exorbitant pour une candidate peu aimée dans l’opinion, contre un adversaire connu pour ses liens avec la Russie, démontre que l’étiquette de pro-russe est erroné. Mais c’est un slogan facile,  efficace en Géorgie où si on veut tuer son chien il suffit d’affirmer qu’il est russe !

 

 

3. Questions réponses relatives au dossier Thierry Berichvili

 

Réaction  d’Elisso Tarassachvili

 

Bonjour Ramaz,

J'ai lu ton intervention sur samchoblo, en réponse à Othar. Je voudrais apporter quelques précisions car tu sembles donner à Thierry l'entière responsabilité de la dévolution de Leuville à l'état géorgien! Tu ne connais peut-être pas le dossier en entier, car lorsque Shevarnadzé est arrivé au pouvoir Christine Pagava , comme gérante de la SCI a écrit au président, ( année fin 90 ou début 2000) pur l'informer du souhait de transmission. Il a refusé en argumentant que la Géorgie n'avait pas les moyens financiers suffisant accepter cette charge. Par la suite il y a eu de nombreuses rencontres avec les ministres des affaires étrangères des gouvernements successifs. Christine puis Irène Tzitzichvili ont été en charge de cette transmission. En effet cela a pris beaucoup de temps, car comme tu le sais l'intérêt pour cette période de l'histoire de la Géorgie est très relatif en Géorgie, bien que...J'ai moi-même participé à la commission à partir de 2015. Je ne veux pas rentrer dans les détails mais Thierry n'est pas celui que tu penses. Quant à la ministre, elle s'est accaparé le dossier est ne paraît aussi efficace que tu peux le penser. On peut encore en discuter si tu le souhaites. Je t'embrasse, Elisso

 

Réponse de Ramaz Papouachvili

Oui, Elisso, je n'ai pas suivi le dossier et beaucoup d'éléments m'échappent. En plus c'est depuis toujours un "panier de crabes" assez indigeste ! je retiens deux choses de cet épisode. le premier c'est que nous avons été incapable d'entretenir cette propriété et, ce qui me tenait à coeur, faire de Leuville une petite Géorgie exemplaire de modernité pour les géorgiens d'ici et ceux de là bas. J'imagine combien cette dévolution à laquelle Leuville était de toutes les façons destinée pouvait induire de travail et de patience. Pour moi l'essentiel est fait. pour le reste, que veux tu, chacun agit suivant ses motivations qui parfois cachent des ambiguïtés. Dans cette affaire, il faut se refuser à trop d'analyses qui risquent de nous ramener aux temps anciens. Les cimetières sont plein de tombes refermées sur des vérités. Celui de Leuville en est pleines. Bises

Ramaz


 

Réaction de Ramaz Papouachvili

Bonjour Othariko,

Ton dernier "Samshoblo" est très difficile à déchiffrer.Ce que je comprends c'est la reprise du dossier "Leuville" et la dévolution de cette propriété à le Géorgie conformément au souhait du gouvernement géorgien en exile.

Nous savons tous que ce dossier était empoisonné par la cascade de structures juridiques qui au file du temps impliquaient des personnes physiques plus que des représentations morales vidées de leur sens. Cette situation a engendré une paralysie de la gestion du patrimoine national, a empêché son entretien  et plus grave la pérennité de son symbole.

Ce malheureux résultat est la  conséquence de l'impossible mobilisation de la communauté géorgienne et son incapacité morale et intellectuelle à dépasser les clivages au profit de l'essentiel. Maladie toute caucasienne qui touche encore la société géorgienne contemporaine où tous n'ont pas encore compris ce qu'induit une nation dans les consciences et les comportements. J'ai payé pour l'apprendre à mes dépends.

Je rends hommage à Thierry Bérichvili pour son engagement, sa patience et son travail grâce auquel la dévolution de Leuville a pu se réaliser. Ce travail n'a pas été le fait de la "Colonie géorgienne" . Son "président à vie" c'est bien gardé d'y participer que pour manifester son opposition habituelle pour toute chose qui lui échappe. IL est resté fidèle à l'aigreur que Leuville a toujours inspiré à la famille Zourabichvili de père en fils et fille,  elle, présidente, qui voulait qu'on "vende cette vieille bâtisse". 

Que Thierry Bérichvili ait été, a été, reste maoïste,  de gauche ou végétarien est hors propos et ne change rien à la réalité des choses, il a fait, bien fait ce qu'il fallait faire et il faut faire confiance à Théa Souloukiani, la ministre de tutelle, une femme assez remarquable, pour gérer le dossier et se méfier des magouilles s'il y en a et qu'on le  prouve.. 

Gkotsni

Ramaz


 

Réponse de Othar Pataridze

Ramaz

 

Merci pour ta réaction

Tu réponds  un peu vite . Il faut prendre le temps de lire simplement et non déchiffrer les pièces du dossier.

Quand tu m’envoie tes courriers adressé aux rédactions des journaux français, je les lis et les stocke dans un dossier « Sardal »

Si après lecture du dossier Berichvili tu ne changes pas d’avis…ce que je ne demande même pas m’autoriseras tu à le publier sur une page « Forumde samSoblo ?

Gkocni Ce,o sqyvarelo naThesavo

Seni Othari


Réponse de Ramaz Papouachvili

Othariko, tu sais que je respecte ton travail et que je l'apprécie. C'est courageux et surtout utile. Ton dossier sur Leuville et "la magouille de Thierry Bérichvili" n'est pas suffisamment structuré car compliqué pour permettre de se faire une opinion. C'est regrettable mais je préfère refermer le couvercle sur les regrets et ne garder que les bons souvenirs, ils sont nombreux.

Bien entendu, ce que je t'écris est toujours publiable  

Gkotsni

Ramaz

Les journaux ne répondent pas et il ne faut d'ailleurs rien en attendre. mais leur écrire met un doute dans leur propos et sur leurs sources. Concernant la Géorgie il est évident qu'il y a un "lobby" "bashing Géorgie" alimenté et financé par certains courant américains qui n'acceptent pas la politique de prudence du gouvernement géorgien et son manque d'agressivité envers la Russie. S'ajoute à cela les partis nationalistes populistes géorgiens qui rêvent de prendre le pouvoir enfin les nouveaux émigrés le plus souvent économiques qui se font passés pour des victimes politiques et déversent des tonnes de "fake news" sur Saakashvili - empoisonnement, grève de la faim, tortures psychologiques, ancien avocat new yorkais (!!!!) . Bref, la Russie n'a même pas besoin de s'en mêler tellement tout se beau monde travaille à la déstabilisation de la Géorgie. Alors lutter contre cela, témoigner, finit par semer le doute.

La société géorgienne "tient le coup" je suis surpris par la vigueur des réactions contre toutes ces attaques. Malheureusement elle provoque une immense  déception de l'opinion sur les Etats Unis et sur l'Europe devant ce qui est une réelle injustice. Le gouvernement géorgien n'est pas pro-russe, il est prudent (parce que nous connaissons la sauvagerie russe !) que personne ne viendra au secours de la Géorgie pas plus que personne n'est venu au secours de l'Arménie. Ensuite il y a des centaines de milliers de géorgiens qui vivent en Russie, il ne faut pas en faire des otages; L'électricité qui illumine Tbilissi vient de Russie comme le blé, et 20% des vins et alcool géorgiens part en Russie ! Enfin cette attitude permet aux populations abkhaze et ossètes de regarder de plus en plus vers Tbilissi que vers Moscou.

Pour toutes ces raisons que j'ai longuement développé, même si je trouve que la démocratie en Géorgie est encore au stade d'apprentissage, la Géorgie est bien plus avancée que l'Ukraine et la Moldavie et il faut laisser ce gouvernement travaillé, pour l'instant il s'en sort plutôt bien.

je parts en Géorgie pour le 26 mai, j'espère faire avancer l'idée d'une "Suisse du Caucase partenaire stratégique de l'Union Européenne." 

Gkotsni  .   

Ramaz

 

 

 

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